Deux coccinelles à septs points trouvées au jardin. Avec l’arrivée des beaux jours de printemps, elles sortent de leur cachette d’hibernation. Il faut savoir que durant l’hiver elles se sont regroupées en amas et se sont cachées dans divers endroits (feuilles mortes, souches, …). Les coccinelles réalisent ce que l’on appelle une diapause, elles entrent en vie ralentie et n’ont plus besoin de se nourrir durant la période « programmée » (l’hiver).
Parfois, ces charmants insectes décident de faire leur diapause dans les habitations. J’en ai déjà retrouvé cachées derrière un coin papier peint. Dans ce cas, il est préférable de les déplacer, car elles émettent des phéromones qui attirent les autres… et la situation risque d’empirer. Il suffit de les récupérer dans un récipient et les installer au jardin dans un endroit adéquat.

La coccinelle à sept points est facile à identifier du fait de ses 7 points noirs sur les élytres. Les élytres, ce sont ses « ailes » rouges et dures que la coccinelle arbore. C’est en dessous des élytres que se cachent les vraies ailes de la coccinelle. Quand elles sont déployées elles font facilement 2 fois la longueur du corps de la coccinelle.
Les élytres de la coccinelles sont rouges pour faire croire à ses prédateurs qu’elle n’a pas bon goût.

Notons que le nombre de points sur ses élytres n’est pas représentatif de l’âge de la coccinelle, mais de son espèce ! Il existe des coccinelles avec seulement 2 points, et d’autres qui en ont beaucoup plus !

La coccinelle a 7 points est l’espèce la plus répandue dans la région. Sachez toutefois qu’elle commence à se faire détrôner par une autre coccinelle, dite invasive (car normalement inexistante dans notre pays), la coccinelle asiatique.

NB: Un article sera bientôt consacré à la coccinelle asiatique sur le blog.